Le laboratoire Biopharm a organisé, hier, une cérémonie en l’honneur du professeur-chercheur au département génie pharmaceutique de l’université de Bab Ezzouar (USTHB) Kamel Daoud, qui a été admis à l’Académie française de pharmacie, en présence du recteur et du vice-recteur de l’université, de la doyenne de la faculté et de la directrice générale de l’Ecole supérieure des travaux publics.
Tous venus le féliciter et l’encourager à accomplir sa mission au sein de la prestigieuse institution. «Un honneur pour l’université et les chercheurs algériens», a déclaré le Pr Saidi Mohamed, recteur de l’université des sciences et technologies Houari Boumediène (USTHB).
Un exemple de réussite dans l’engagement du développement entre la formation, la recherche et le monde socioéconomique qu’il souhaite voir se multiplier et «pour lequel l’USTHB a toujours milité. D’ailleurs, une filiale ”Bab Ezzouar Sciences engineering” (BSE) sera créée dans les prochaines semaines avec la participation du Pr Daoud et à laquelle ont adhéré plusieurs entreprises et une spa qui jouera le rôle d’interface entre le secteur utilisateur et le producteur du savoir, en l’occurrence les 69 laboratoires de recherches, car malheureusement nos travaux manquent de visibilité et nos chercheurs ne savent pas comment faire profiter notre industrie», a-t-il noté.
Pour la Pr Rachida Merad, première pharmacienne admise à cette Académie depuis les années 1980, l’admission du Pr Daoud «est bien méritée pour tout le travail accompli dans la filière pharmaceutique et le médicament générique».
Une distinction qui vient, selon le Dr Abdelouahed Kerrar, directeur général du laboratoire Biopharm,«consacrer les hautes valeurs morales personnelles du Pr Kamel Daoud et la grande qualité de son enseignement tout autant que les travaux qu’il a pu mener à bien au long d’une carrière de plus de 20 années, dont 15 dédiées au domaine de la pharmacie.
Son admission comme membre d’une institution de grand prestige est, bien entendu, une reconnaissance internationale explicite et tout à fait méritée».Et le félicitent «pour ce brillant accomplissement et d’avoir été admis comme membre correspondant étranger de l’Académie française de pharmacie et, de ce fait, rejoint les professeurs Merad Boudia Rachida, Abed Lahouari, Reggabi Mohamed et Mansouri Mohamed».
Il rappelle que le chercheur est, dans notre pays, un des premiers universitaires à s’être intéressé au monde de l’entreprise. «Il a ainsi aidé de manière active à la recherche de solutions concrètes et opérationnelles aux innombrables difficultés techniques auxquelles sont confrontés les opérateurs industriels qui souhaitent maîtriser toutes les étapes complexes de la fabrication et du contrôle de la qualité des médicaments.»
Pour le Pr Kamel Daoud, il est important aujourd’hui en Algérie de rapprocher l’université du monde socioéconomique. «Il y a des compétences nationales qui méritent d’être mises au profit des entreprises algériennes. Je suis fier que des milliers d’Algériens sont aujourd’hui traités avec des médicaments fabriqués localement et auxquels j’ai participé à leur développement», a-t-il déclaré.